Bus contre voiture
J'ai laissé tomber la voiture pour aller au travail. Je prends le bus. Pardon : le car. On dit comme ça pour les bus de la campagne, qui sont super confortables. Et au lieu de pester pendant trois quarts d'heure à deux heures, en fonction des bouchons, là, je mets une heure pile, au calme dans un car, et je lis.
Et c'est chouette.
Et je pollue moins la planète.
Et je fais des économies : abonnement mensuel = prix d'un plein d'essence.
Et je me détends.
Et je lis.
Et je rêve.
Et je peux dormir.
Et je me maquillerai dans le car, dès lundi, pour pouvoir me lever plus tard.
Bref, Cher Journal : que des avantages.
En plus, l'arrêt de bus est à 40 mètres de chez moi.
Et à l'arrivée, je suis à 3 minutes à pied du travail.
Comment ne l'ai-je pas su plus tôt, que j'avais ce moyen de transport dans mon village ? Parce que j'étais tellement sûre qu'avec une gare dans le village, les seuls bus étaient réservés aux "scolaires". Et je ne me suis donc pas renseignée du tout. C'est bête, hein ?
Ce soir, en revanche, j'ai intérêt à surveiller mon heure de départ du bureau, pour ne pas le louper... J'ai perdu l'habitude de partir à heure fixe...